jeudi 23 juin 2011

Le Saint-Vibro' pour un plaisir absolu!



Ah, les fameux sex toys ! Ces petits joujous à piles pour certains, sur batterie pour d’autres ; ces petits joujous qui surprennent, qui pimentent, ou alors, qui effraient, voire dégoûtent carrément !
Mais voilà, ces gadgets sont bel & bien là ! Il m’est arrivée d’en parler autour de moi & on m’a déjà répondu « Mais t’es trop jeune, tu connais rien au sexe ! Si t’as déjà besoin de pimenter ta vie sexuelle c’est qu’elle doit pas être bien palpitante, ma cocotte… » Les sex toys sont pour certains de vrais gadgets superflus & pour d’autres, une nouvelle invention pour  femmes frustrées !
En matière de sexe, je ne juge plus rien & ne critique plus aucune pratique. Avant de me lancer, j’étais bourrée de préjugés & j’ai fini par comprendre qu’il n’y avait aucune règle établie. Que personne n’avait le droit de dire ce que l’on pouvait aimer ou non !

Alors à force d’en entendre parler, de lire une multitude d’articles dans différents magazines féminins, j’ai décidé de voir tout cela par moi-même ! Pétrifiée à l’idée de pousser les portes d’un sex shop (ceux de Pigalle étant ma seule référence à ce moment-là), j’ai préféré regarder sur le net. Plus discret tu meurs (sauf si ton facteur te connaît & a une idée précise de ce qu’il te ramène… !) Je suis alors tombée sur la fiche de Fabio. Sa petite tête de fantôme me rassurait quelque part. Puis le côté waterproof fut pour moi un argument choc (même si je ne l’ai finalement jamais utilisé sous l’eau.) Lorsque je l’ai reçu, c’est pleine d’appréhension que je l’ai déballé. J’ai attendu qu’il fasse nuit noire pour enfin me décider à l’utiliser. Piles mises & hop, Fabio s’est mis à trembler entre mes cuisses. Il m’aura finalement fallu quelques « essais » de plus pour réellement en profiter : en effet, il est tellement bruyant que pour se concentrer, soit il faut avoir l’habitude, soit il faut être diablement excité & ne plus entendre/voir ce qui nous entoure ! Cela dit, je ne critique pas complètement : Fabio m’a permis de m’ouvrir au monde des gadgets sexuels & fut malgré tout, un petit ami fidèle jusqu’à ce qu’il rende l’âme.
Il y a maintenant un peu plus d’un an, j’ai décidé d’investir dans un nouveau vibromasseur. Pour celui-ci en revanche, j’avais envie de quelque chose de plus « haut de gamme ». Un qui me dure un peu plus que quelques mois, quitte à payer plus cher. Un Sex Shop semblait finalement correspondre à mes attentes : Yoba! J’ai poussé les portes de ce magasin quelques jours avant la St-Valentin & suis ressortie avec Gigi! Une vraie révélation! Doux, silencieux, et très simple d’utilisation! J'admets n'utiliser plus que lui depuis, lors de mes petits moments privés. C'est un plaisir qui se vit plus qu'il ne s'explique! Ce vibro' est depuis mon meilleur ami à piles!

Pour celles qui ont l’habitude de l’onanisme, c’est très clairement un plus ! Aux oubliettes la petite crampe aux doigts ou au poignet. Un moyen de prendre son pied pour feignasses, me direz-vous. Peut-être bien, mais ô combien efficace ! Quant aux autres, c’est à vous de juger ; si vous êtes de celles qui n’osent pas trop laisser leur main glisser le long de leur bas-ventre, vous ne devriez pas être déçue.

Au fait, si vous ne savez toujours pas où aller pour vous lancer, je vous recommande de passer par un magasin. En effet, ça vous permettra de poser toutes les questions qui vous passent par la tête, d’être conseillée.
A Paris, Yoba est vraiment une boutique que je vous invite à découvrir. Il y a une large gamme de choix, puis les filles savent de quoi elles parlent & sont sympas, c’est forcément agréable ! Ce n'est évidemment pas la seule bonne adresse de la capitale, mais je ne les connais pas encore toutes! Bientôt, qui sait...



Sur ce, have fun les gens !!




Calliope

dimanche 19 juin 2011

Festival "La Voix du Rock" (18/06/2011)


 photo prise sur le blog d'Aaron

La deuxième édition du festival « La voix du Rock » s’est tenu ce week-end et j’y étais pour mon plus grand plaisir. Je suis arrivée vers 18h lors de la dernière chanson du groupe Somabogota et le ton était déjà donné. S’en est suivie une chorale de seniors. Après avoir débuté sur ‘J’aime tes fesses’ de Philippe Katerine, ils se sont attaqués au fameux ‘Rape me’ de Nirvana. Bien que les paroles étaient incompréhensibles, le refrain et les postures plus que loufoques généraient l’amusement. A ceux qui n’y étaient pas, matez simplement la petite vieille vêtue de bleu qui ouvrait la bouche mais dont aucun son ne sortait, totalement désopilant ! Une fois leur petit show terminé, il a fallu attendre avant de voir apparaître Roken is dodelijk (expression néerlandaise qui signifie « Fumer tue » pour la parenthèse ‘culture’). Plusieurs personnes m’en avaient déjà parlé mais je n’avais jamais trouvé le temps d’écouter leur musique et Oh my God ! J’ai été soufflée par la voix du chanteur et son petit côté mi rigide mi déjanté à la Julien Doré. Ce fut The révélation ! J’aimerais enchaîner en narrant mes ressentis sur Skip the use sauf qu’à ce moment là mon ventre cria famine alors je me suis éclipsée.

Je suis tout de même revenue pour la seconde partie du festival, la tête d’affiche étant plus qu’attrayante. Yaël Naïm est arrivée sur scène tel un ange dans sa jolie robe blanche et s’est mise à jouer au piano. Elle a chanté quelques titres de son dernier album « She was a boy » comme l’entraînante ‘Go to the river’, ainsi que deux reprises : ‘Umbrella’ de Rihanna et ‘Toxic’ de Brit-Brit (reprises très certainement dues au fait qu’elle ne se souvenait pas de la « nouveauté » qu’elle était censée interpréter) et a clôturé son show par la chanson qui l’a fait connaître : ‘New soul’. Les différents tempos ont plutôt bien fait ressortir sa puissance vocale. Malgré sa fraîcheur, j’étais tout de même pressée que ça se termine afin de voir Aaron. Après une attente interminable, Simon Buret a pointé le bout de son nez et je crois que je n’étais pas la seule à hyperventiler (façon de parler on est d’accord !). Les mélodies de l’album « Birds in the Storm» ont raisonné, pénétrant en profondeur la foule jusqu’à faire exulter les corps. Étant fan de tout leur répertoire aux paroles désenchantées, les réarrangements instrumentaux m’ont fait aimé cent fois plus le groupe. Je pourrais commenter mon ressenti pour chaque chanson mais je m’attarderai que sur ‘Arm your eyes’, ma préférée. C’est à ce moment là que pour moi l’atmosphère a changé d’un coup, plus sombre, lourde, vaporeuse jusqu’à transporter les esprits dans l’air. Je n’étais non plus plongée au milieu de milliers d’individus mais seule face à ma mélancolie et à sa voix me touchant plus que de raison. Seuls de véritables artistes peuvent vous retourner le cœur en quelques secondes jusqu’à vous faire pleurer. C’est ce qui s’est passé avec Aaron car lorsque vous les voyez quitter la scène, c’est presque un déchirement et il faut du temps avant de pouvoir sortir de sa bulle. Malgré la moitié des personnes ayant déserté le concert après Aaron, j’ai décidé de rester pour Cocoon. L’union entre les voix de Mark Daumail et Morgane Imbeaud apporte une once de magie. J’ai apprécié toutes leurs chansons, en particulier ‘Comets’ et ‘Owls’ où j’ai eu l’impression de me retrouver ailleurs face à des paysages sauvages tels une île déserte et des montagnes. C’était le groupe parfait pour terminer la soirée en beauté et repartir des étoiles pleins les yeux.

Espérons que l’édition 2012 soit meilleure…


Mlle Liberty

vendredi 17 juin 2011

Comment se faire entuber virtuellement ?!


 Comme la plupart des gens d’aujourd’hui, internet fait parti intégrante de ma vie. J’entretiens mon réseau social sur Msn, traque sur Facebook et drague sur Tchatche (bon je vous l’accorde « draguer » est un bien grand mot). Il y a quelques mois, j’ai d’ailleurs rencontré The mec !!! (Je vous vois déjà venir avec vos sourires narquois. Et vous avez bien raison !) Je suis comme qui dirait tombée raide dingue d’une photographie. (Oh si ! Croyez-moi cela existe ! C’est ce qu’on appelle se faire prendre en un « clic ».) Il est apparu comme par enchantement avec sa belle tête de vainqueur. Me rappelant un coup de cœur passé, je me suis résolue à n’en faire qu’une bouchée ou plutôt à en faire l’homme à mes pieds. Comme on n’a pas forcément ce que l’on veut, les rôles se sont inversés donnant ainsi lieu à une nouvelle fable : « Le renard et la chatte » (chatte dans le sens de chienne, on est d’accord !).

Alors oui parlons de cet énergumène qu’on a tous rencontré (ou qu’on a été) au moins une fois sur les tchats. Il s’agit du fourbe, du vil manipulateur, celui qui magne les mots comme un couteau et qui vous transperce le cœur. Tantôt Coelho, tantôt Booba, son discours sonne proche de l’onirisme et du « loveur ». Il s’adapte à votre personnalité, vous laisse croire qu’il a exactement les mêmes attentes et les mêmes rêves que vous mais au final il n’en est rien. Il prend un malin plaisir à vous voir vous attacher à lui. (Oh oui ! Il jouit en tapant ses phrases toutes faites sur son clavier.) Il tente de vous rendre jalouse, vous pousse à lui dire que vous tenez à lui, puis disparaît quelques temps afin de mieux asseoir son emprise. Lorsque vous avez enfin décidé de le supprimer une bonne fois pour toutes de vos contacts, il réapparaît et vous promet monts et merveilles (rencontres, relations,…). Mais ne vous attendez pas à voir le bout de son museau, vous ne vous contenterez jamais que d’une ou quelques photographies. Le renard restera toujours tapi dans sa tanière et repoussera chacun de vos rendez-vous jusqu’à ce que vous finissiez par vous lasser. Lorsqu’enfin vous aurez vu clair dans son manège et trouverez le courage de le lui avouer, il tiendra le premier rôle de son mélodrame. Vous vivrez une "rupture virtuelle" agrémentée d’une tristesse non feinte digne d’une sitcom d’AB productions.

 Alors, si vous vous complaisez dans les histoires tordues : Foncez ! En revanche, si vous êtes du genre à espérer : Fuyez ! (ou préparez les kleenex !) 

Mlle Liberty

jeudi 16 juin 2011

Irvine Welsh - Glu


Terry le don Juan, Billy le boxeur, Carl le DJ et Gally la poisse : quatre jeunes garçons de la banlieue d’Edimbourg, quatre enfants de la bagarre et de la misère. Des années 1970 à aujourd’hui, soudés par une indéfectible amitié, ils traversent une succession d’explosions sociales et culturelles : thatchérisme, révolution punk, ecstasy. Et une seule idée en tête : ne pas devenir des laissés-pour-compte.


Irvine Welsh. Auteur que je découvre tout juste avec ce roman. J’admets avoir d’abord choisi ce livre parce que le passé punk de m’sieur Welsh m’attirait. « Keupon un jour, keupon toujours ! », comme dirait l’autre. 

Après lecture des premières pages, je ne savais pas trop où cela allait m’emmener. Tous ces noms, puis cette ville d’Edimbourg que je ne connais ni de près ni de loin. A la lecture de la quatrième de couverture je m’attendais à une parfaite critique vue & revue de la transformation de la société au fils des années. Que nenni ! Le cœur de ce roman, ce qui le fait indéniablement vibrer, est l’amitié qui lie ces quatre garçons. Cette même amitié qui se retrouve fissurée au fils des années & qui fini par se reconstruire doucement, mais qui a aucun moment ne lâche entièrement prise. Une de ces amitiés dont on pourrait presque rêver quelque part. Ce roman m’a touché. Je me suis attachée à ces garçons. J’en suis même venue à laisser trainer ma lecture pour ne pas le terminer. Pour ne pas arriver à l’instant fatidique ; celui de la dernière page à tourner. 

En revanche : âmes sensibles & rigolos s’abstenir. J’entends par là : si les mots « couilles », « bite », « nichons » vous amusent, laissez tomber. Vous risquez de vous marrer à chaque page & risquez de ne pas de suivre cette histoire (ces histoires ?). De même, si vous êtes du genre à être outré par les rots, les pets, & la sodomie, passez votre chemin. Ce ne sont évidemment que des détails dans ce tourbillon d’aventures, de sentiments, d’émotions, & d’évènements plus ou moins tragiques, mais qui rendent, à mon sens, ce roman si authentique, si vrai.


Bonne lecture à celles & ceux qui tenteront l’aventure !



Calliope

mardi 14 juin 2011

Quatre débauchés dans le vent...

Qui sommes-nous ??!

Calliope est une bouclée d’une petite vingtaine d’années. Fragile du myocarde & farouchement lunatique. Signe particulier ? Sa tâche de naissance en forme de cœur sur le genou droit (petite précision qu’elle aime apporter histoire de se la péter. Parce que oui, il lui en faut vraiment peu !) Elle a tendance à écouter un peu trop de musique & parfois même, un peu trop fort. C’est une grande gueule qui aboie mais qui ne mord presque plus. Calliope c’est aussi un tourbillon de paradoxes. Mais au final, une simple gamine dans la cour des grands qui tente de croquer la vie à pleine dent !


Mlle Liberty est un petit bout de femme d’une vingtaine d’années, étudiante à ses heures perdues. Elle aime tout ce qui touche à l’art et peut même rester des heures au musée. Durant son temps libre, il lui arrive également de flâner sans but précis et de nourrir le chat des voisins. Versatile à souhait, elle change d’humeur comme de shorty et vogue entre sociabilité et misanthropie. Mais Mlle Liberty se considère avant tout comme une véritable handicapée du cœur. Elle flirte sans retenue se prenant parfois pour la marquise de Merteuil (personnage des Liaisons dangereuses pour les non-littéraires) mais fuit dès qu’un homme tente de lui mettre le grappin dessus. Une chose est sûre : un jour, elle arrachera l’encre qui tient son navire loin des mers et prendra le grand large...


Poison-Ivy est une sudiste d'une vingtaine d'années. Animatrice d'enfants et de sa vie quand elle a le temps. Elle aime lire des vieux magazines, des vieux BIBA, des romans qu'elle connait déjà par cœur, et surtout y surligner encore et toujours les mêmes phrases. Elle aime la photographie et les souvenirs qu'on peut figer dans un porte-clefs. Les concerts d'Indochine, la musique qui te prend aux tripes, les piercings et le bruit de l'océan qu'on peut entendre dans une bouteille de yop.  Elle n'aime pas la fatalité, les "Madame Irma" et ceux qui lisent l'avenir dans une petite cuillère. She doesn't like drugs but drugs like her, tout comme les mélodrames sentimentaux. En somme, Poison-Ivy c'est un concentré de vous, de moi… Mais surtout, de n'importe quoi !