photo prise sur le blog d'Aaron
La deuxième édition du festival « La voix du Rock » s’est tenu ce week-end et j’y étais pour mon plus grand plaisir. Je suis arrivée vers 18h lors de la dernière chanson du groupe Somabogota et le ton était déjà donné. S’en est suivie une chorale de seniors. Après avoir débuté sur ‘J’aime tes fesses’ de Philippe Katerine, ils se sont attaqués au fameux ‘Rape me’ de Nirvana. Bien que les paroles étaient incompréhensibles, le refrain et les postures plus que loufoques généraient l’amusement. A ceux qui n’y étaient pas, matez simplement la petite vieille vêtue de bleu qui ouvrait la bouche mais dont aucun son ne sortait, totalement désopilant ! Une fois leur petit show terminé, il a fallu attendre avant de voir apparaître Roken is dodelijk (expression néerlandaise qui signifie « Fumer tue » pour la parenthèse ‘culture’). Plusieurs personnes m’en avaient déjà parlé mais je n’avais jamais trouvé le temps d’écouter leur musique et Oh my God ! J’ai été soufflée par la voix du chanteur et son petit côté mi rigide mi déjanté à la Julien Doré. Ce fut The révélation ! J’aimerais enchaîner en narrant mes ressentis sur Skip the use sauf qu’à ce moment là mon ventre cria famine alors je me suis éclipsée.
Je suis tout de même revenue pour la seconde partie du festival, la tête d’affiche étant plus qu’attrayante. Yaël Naïm est arrivée sur scène tel un ange dans sa jolie robe blanche et s’est mise à jouer au piano. Elle a chanté quelques titres de son dernier album « She was a boy » comme l’entraînante ‘Go to the river’, ainsi que deux reprises : ‘Umbrella’ de Rihanna et ‘Toxic’ de Brit-Brit (reprises très certainement dues au fait qu’elle ne se souvenait pas de la « nouveauté » qu’elle était censée interpréter) et a clôturé son show par la chanson qui l’a fait connaître : ‘New soul’. Les différents tempos ont plutôt bien fait ressortir sa puissance vocale. Malgré sa fraîcheur, j’étais tout de même pressée que ça se termine afin de voir Aaron. Après une attente interminable, Simon Buret a pointé le bout de son nez et je crois que je n’étais pas la seule à hyperventiler (façon de parler on est d’accord !). Les mélodies de l’album « Birds in the Storm» ont raisonné, pénétrant en profondeur la foule jusqu’à faire exulter les corps. Étant fan de tout leur répertoire aux paroles désenchantées, les réarrangements instrumentaux m’ont fait aimé cent fois plus le groupe. Je pourrais commenter mon ressenti pour chaque chanson mais je m’attarderai que sur ‘Arm your eyes’, ma préférée. C’est à ce moment là que pour moi l’atmosphère a changé d’un coup, plus sombre, lourde, vaporeuse jusqu’à transporter les esprits dans l’air. Je n’étais non plus plongée au milieu de milliers d’individus mais seule face à ma mélancolie et à sa voix me touchant plus que de raison. Seuls de véritables artistes peuvent vous retourner le cœur en quelques secondes jusqu’à vous faire pleurer. C’est ce qui s’est passé avec Aaron car lorsque vous les voyez quitter la scène, c’est presque un déchirement et il faut du temps avant de pouvoir sortir de sa bulle. Malgré la moitié des personnes ayant déserté le concert après Aaron, j’ai décidé de rester pour Cocoon. L’union entre les voix de Mark Daumail et Morgane Imbeaud apporte une once de magie. J’ai apprécié toutes leurs chansons, en particulier ‘Comets’ et ‘Owls’ où j’ai eu l’impression de me retrouver ailleurs face à des paysages sauvages tels une île déserte et des montagnes. C’était le groupe parfait pour terminer la soirée en beauté et repartir des étoiles pleins les yeux.
Espérons que l’édition 2012 soit meilleure…
Mlle Liberty
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